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20 juillet 2015

Autant en apporte la mer, de Jean-Jacques Antier

livres

Pour mon troisième roman des vacances, je suis de nouveau plongée dans un mal immense : cette fois-ci, il s'agit de la grande peste qui sévit à Marseille en 1720.

livre

Dans ce roman qui démarre en Orient, avec un fort goût d'exotisme, l'on sent rapidement poindre le Grand Mal. Au XVIIIème siècle, un bâteau rapporte une cargaison de richissimes pièces d'orient (tissus, parfums, soieries... et moults pacotilles), mais le délai est serré pour pouvoir écouler le tout à la grande foire annuelle. L'armateur, le propriétaire, le capitaine vont prendre beaucoup de risques en choisissant de ne pas faire subir la grande quarantaine à la cargaison... Très vite aussi, quelques balots quittent le navire pour la côte et sont déballés illégalement, et le mal se répand... doucement, puis exponentiellement.

Cupidité, amour de couple et amour filial, foi réelle ou de représentation, peur, honte... Les esprits sont livrés à de terribles décisions. souvent les bonnes sont prises trop tard, et les corps, un à un, tombent comme foudroyés en 24 heures, fièvreux au départ, puis pleins de bubons et de charbons.

A l'aube de la médecine délivrée de la religion, quelques visionnaires pressentent déjà la notion de vaccins... Mais sera-t-il encore temps ? Combien de corps seront pourris et broyés sous le mal venu d'Orient, dans un Marseille qui pullule d'habitant, qui n'ose sortir de ses frontières, qui ne connait pas l'hygiène. Quelle vie lorsqu'on décidera de les mettre eux-même en quarantaine ?

Un livre palpitant, encore un dépaysement.

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