Musée Goya, Castres

Nous ne sommes pas ferrus de peinture mon chéri et moi-même, mais nous avons apprécié le musée Goya de Castres. Il centralise des oeuvres hispaniques, retables, peintures et sculptures allant du WIV ème sciècle à nos jours.

Le cadre du musée n'est pas pour déplaire : l'ancien palais épiscopal fut construit en 1675 sur la base des plans de Mansart, l'architecte de Versailles. Les jardins à la française ont été dessiné par Le Nôtre. C'est donc "comme à la maison" que l'on démarre la visite.

Goya, Velasquez, Picasso et bien d'autres nous exposent leurs oeuvres. Quelques une ont retenu mon attention, je vous en livre 2 :

L'annonciation, attribué à Pedro Espalargues, XVème sciècle

La scène de l'annonciation représente Marie, à droite, debout derrière un écritoire, une main posée sur un livre, l'autre sur sa poitrine. A gauche, l'archane Gabriel vient lui annoncer qu'elle porte Jésus. En arrière plan, Dieu le Père observe l'annonciation. La colombe du Saint-Esprit arrive de la gauche et se dirige vers Marie.

L'oeuvre est peinte en allongeant particulièrement les visages, les corps. Les longues capes viennent appuyer cet effet.

Le christ servit par les anges dans le désert, Francisco Pacheco, XVIIème siècle.

La scène se déroule devant une grotte derrière laquelle se dessinent des arbres et des rochers, sur la droite du tableau, à l'arrière plan, se distinguent Jérusalem et le Jourdain. Douze personnages sont représentés : un premier groupe de trois anges musiciens à gauche, autour de la table le Christ, vêtu d'une tunique rouge et d'un manteau bleu, ainsi que trois anges ; l'un se tient debout et semble orchestrer le repas, les deux autres sont agenouillés, ils présentent au Christ : un plat garni d'un poisson et un plateau sur lequel sont disposées deux burettes marquées de A pour Aceite et V pour Vinagre. Sur la table sont disposés : un pain, une grappe de raisins, une rose, une pivoine, un cédrat, deux couteaux, une cruche. En bas à droite du tableau apparaît le St Jean Baptiste redécouvert à l'occasion de la dernière restauration, au dessus duquel est représenté de petite dimension le cerf, conducteur des âmes vers l'au-delà