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9 juillet 2019

Rien ne s'oppose à la nuit, de Delphine de Vigan.

livres 

Je termine ce livre attérit chez moi par hasard, lu car j'ai été intriguée par la quatrième de couverture.

Un livre dur, qui traite d'un sujet difficile. Delphine de Vigan extériorise son deuil en écrivant sur sa mère tout juste décédée, en essayant de nous tracer sa vie douloureuse de femme bipolaire, en essayant de comprendre les origines de sa folie, les choix de vie, y compris à l'heure où les choix portent sur les traitements à subir. Elle nous dépeint les conséquences pour sa mère, pour sa famille, pour elle et sa soeur... Un libre dur mais prenant.

AA

« La douleur de Lucile, ma mère, a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d’adulte, la douleur de Lucile sans doute nous constitue, ma sœur et moi, mais toute tentative d’explication est vouée à l’échec. L’écriture n’y peut rien, tout au plus me permet-elle de poser les questions et d’interroger la mémoire. 
La famille de Lucile, la nôtre par conséquent, a suscité tout au long de son histoire de nombreux hypothèses et commentaires. Les gens que j’ai croisés au cours de mes recherches parlent de fascination ; je l’ai souvent entendu dire dans mon enfance. Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du Verbe, et celui du silence. 
Le livre, peut-être, ne serait rien d’autre que ça, le récit de cette quête, contiendrait en lui-même sa propre genèse, ses errances narratives, ses tentatives inachevées. Mais il serait cet élan, de moi vers elle, hésitant et inabouti. » 

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