Au-revoir là-haut, d'Albert Dupontel.
Il y avait si longtemps que nous n'avions pas pu nous faire un ciné tous les 2, qu'il fallait au moins un sénario prenant comme celui d'Au-revoir là-haut pour nous combler. Albert Dupontel a mis en scène avec brio le livre éponyme de Pierre Lemaitre. Des acteurs justes, sincères et touchant, une histoire qui balaye toute la nature des hommes, certains cruels, attirés par le gain, d'autres remplis d'empathie, rêveurs fêtards...
Ce film puissant et beau démarre dans l'horreur de la guerre 14-18, première boucherie internationale de l'histoire, et parle de reconstruire, de se reconstruire, de pardonner à ses démons d'antant et de chercher une raison de vivre. Il monte en puissance autour d'un être profondément abimé, dans sa chaire comme dans sa tête, pour lequel l'art est un échapatoir, vécu un peu comme un monde parallèle, pour ne pas avoir à regarder les choses en face.
A voir absoluement.