Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Par ici chez Anne-Vie
Newsletter
Derniers commentaires
9 octobre 2009

Contes fantastiques

Une soirée proposée par la bibliothèque du quartier a retenu mon attention. C'est ainsi que ce vendredi soir, je me rends écouter des "contes fantastiques" racontés par les membres de l' association L'éventail des contes.

Image1

Les 5 contes choisis nous ont laissé matière à réflexion, à moi et à la grande princesse : Après le Maestro, puis le Manteau, deux contes de Buzatti, nous avons écouté avec un peu plus de sourire les fantômes, conte écossais, la pesée, et enfin la Vénus d'Ille, de Prosper Mérimée.

bois_des_contes   Le Maestro   bois_des_contes

Un maestro, chef d'orchestre de grande renommée, s'interroge durant une représentation car il ressent derrière lui le départ des spectacteurs pendant sa représentation. Son esprit s'emballe d'inquiétudes et d'incertitudes, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il n'arrive plus à mener correctement son orchestre de ce fait. Il se reprend alors et le final du concert est bien sûr magnifique. Le public applaudit, et quand le Maestro se retourne, la salle est comble.

Ce conte nous a laissé à réfléchir : jusqu'où nos doutes et nos incertitudes peuvent-ils gâcher nos compétences ?

bois_des_contes   Le Manteau   bois_des_contes

Un soldat rentre à la maison après 2 ans d'abscence. Il retouve sa mère, son petit fère et sa petite soeur. Il est extrêmement pâle, semble malade. Curieusement, il conserve son manteau, accepte avec difficulté le café et le gâteau de sa mère. Elle, heureuse, lui montre sa chambre qu'elle a refaite, et ce qui a changé chez eux. Mais le garçon est étrange. Un homme tout en noir l'attend dehors, sur le chemin, qui n'entrera pas dans la demeure.  Assez rapidement, le soldat voudra quitter les siens. Et au moment de partir, son petit frère tirera sur son manteau, en laissant découvrir les blessures dramatiques qu'il cache à la poitrine. Le soldat s'enfuit alors avec l'homme en noir, celui qui par chez moi s'appelle l'Ankoù.

Ce fut le plus triste des contes de la soirée. Il m'a rappellé pleins d'histoires de l'Ankoù, que j'ai entendues enfant et que j'ai retrouvées avec joir dans "La Légende de la Mort" d'Anatole Le Bras.

bois_des_contes   Les fantômes   bois_des_contes

L'histoire se passe en Ecosse ou un couple vient d'emménager dans un vieux manoir avec ses deux enfants. Le couple se désespère d'avoir acheter une maison sans fantômes -ce qui est dans cette contrée une risée complète- et part à la recherche des fantômes des voisins, pour essayer de les ammener à eux. Les fantômes déclinent l'invitation, suputant que leur demeure est trop récente, qu'elle n'a été l'objet d'aucun crime ou autre malheur. Finalement, le fils de la famille, ivre , ira crier un soir au dessus du cimetière, qu'il accueille n'importe quel fantôme pret à venir habiter chez eux. Un drôle d'énergumène jouant de la cornemuse  le rejoint. Evidemment, il est bien bruyant, mais les enfants sont en âge de quitter la demeure familiale, et les parents sont fous de joie, ils ont enfin "leur fantôme".

Ce conte est mignonnet, et enfin, la grande princesse comprend... il n'y a plus de réflexion profonde en arrière plan comme pour les deux contes de buzatti.

bois_des_contes   La Pesée   bois_des_contes

Un homme se promène dans un parc et croise d'étranges balances rouges neuves et rutilantes. Il décide de se peser mais curieseument, la première balance lui indique un poids de 2,8 kg, de même que la seconde, et la troisième, Intrigué et énnervé, il finit par aller se peser dans une pharmacie, mais le résultat est le même. Inquiet, il rentre chez lui, et décide de peser ses vêtements : 2,8 kg.

Ce conte est là juste pour nous dire qu'un homme peut ne rien peser. Bizarre...

bois_des_contes   La Vénus d'Ille   bois_des_contes

A Ille, un archéologue parisien vient voir M  de Peyrehorade pour observer toutes les belles pièces d'antiquaire de la région. Son arrivée coïncide avec le mariage du fils de celui-ci, Alphonse, avec Mlle de Puygarrig. A peine est-il arrivé que M de Peyrehorade lui présente une statue de bronze représentant Vénus, découverte dans ses terres au pied d'un olivier gelé. Le matin du mariage, Alphone ira glisser l'anneau destiné à sa promise au doigt de la statue, pour pouvoir jouer un peu. Par malheur, il l'oubliera en se rendant à l'église et devra offrir à sa femme un anneau différent. Le soir, la noce prend terme et Il est l'heure d'aller se coucher. Au matin, la famille et les invités découvriront la mariée en pleure et le marié raide, allongé sur la couche. La mariée raconte qu'il aurait été enlacé par la statue, si fortement qu'il y serait resté.

Ce conte fut le dernier de la soirée, le plus étrange, mais aussi le plus captivant. La nouvelle de Prosper Mérimée est accessible ici.

Publicité
Commentaires
C
C'est le moins qu'on puisse dire à la lecture de tes petits résumés...<br /> Cà devait être très sympa, mais rien qu'à te lire, çà me rend toute chose...Le rapport à la mort est très présent, et on voit aussi que l'homme est vraiment peu de chose...<br /> Je suis une grande fan de Maupasant et d'Edgar Allan Poe et retrouve un peu cette atmosphère...étrange...
Répondre
Par ici chez Anne-Vie
Publicité
Archives
Publicité